Après les repoussoirs et les actrices, voici une petite liste d’acteurs qui m’ont marqué cette année :
Michael Fassbender dans Le bonhomme de neige et Song to Song
La perfection au masculin. Même en semi-clodo, même en jouant mal, même dans un mauvais film. Même dans une horreur absolue (Song to Song).
Mahershala Ali dans Moonlight
J’avais repéré ce type et son visage doux dans la série Les 4400 dont j’avais bien aimé les 2 premières saisons, j’étais étonné qu’on le voit pas davantage. Là, vu le succès du film, c’est sûr, on va le revoir : il va notamment jouer l’un des flics dans la saison 3 de True Detective.
Tom Hardy dans Dunkerque
C’est presqu’un gag car on ne découvre son visage qu’à la toute fin mais je le tope car j’aime bien ce mec. Il m’est sympathique et je trouve qu’il a une belle gueule et une belle présence physique qui compensent des qualités d’acteur limitées.
Cillian Murphy dans Dunkerque
De là à dire que Dunkerque est un manifeste homo-érotique… Un physique un peu inquiétant pour lui, à la fois beau et bizarre, un peu à la Christopher Walken.
Swann Arlaud dans Petit Paysan
Idem. Et puis il interprète avec brio un magnifique personnage dans un de mes films préférés cette année.
Pedro Pascal dans La grande muraille
La chorizo touch du top. Il est chilien en réalité mais tu vois l’idée. Beau mec dans le genre.
Ryan Gosling dans La La Land
J’assume totalement le fait de le toper lui et pas sa partenaire. Quoiqu’il en soit, je comprends tout à fait qu’il soit l’un des acteurs les plus appréciés actuellement : il est mignon, il est charmant, il joue bien, il choisit bien ses rôles, on le voit ni trop, ni trop peu, il est avec Eva Mendes, un sans faute. Salaud.
Pio Marmaï dans Santa et Cie
Le seul de la liste que j’ai « vu en vrai » comme on dit, puisque j’étais assis plein centre au 2ème rang lors de l’avant-première de Santa et Cie qu’il est venu présenter à Toulouse avec Alain Chabat. Il est pas très grand, un peu en surpoids (très en surpoids dans le film de Klapisch sorti cette année également) mais il est très drôle et il a un charme dingue dans le style brun-ténébreux-italiano. Salaud aussi.
Adam Driver dans Logan Lucky
Le prototype du moche-beau-hyper talentueux, à la Gainsbourg. Pas vu la dernière saison de Girls (j’ai fini par jeter l’éponge) et pas vu le Star Wars mais je suis à ça d’y aller rien que pour lui. Over-hypé mais super mérité, il est génial et hyper charismatique quoiqu’il fasse.
Chris Pine dans Wonder Woman
C’est terrible de ne retenir d’un film loué pour son féminisme que son second rôle masculin mais c’est comme ça… C’est surtout terrible pour le film non ? Bref, quand Chris Pine est apparu, je me suis dit « popopo mais c’est quoi cette caricature de Ken ? ». Et puis au fur et à mesure de ses différent rôles, je me suis rendu compte qu’il jouait bien, très bien même et qu’on avait affaire à un type modeste, sensible, et toujours prêt à défendre la cause des actrices et des femmes en général justement. Un mec bien donc.
Billy Crudup dans Jackie et 20th Century Women
Il nous a fait une Matthew McConaughey lui : monté très haut, très vite, il a complètement disparu pendant un bon moment, et bam, alors que tout le monde l’avait oublié, come-back de l’année. Dans les 2 films (on peut y ajouter la série Gypsy), dans un genre et avec une apparence très différents, il apporte sa virilité élégante et tranquille.
Laurent Laffite dans KO
La Bébel touch, le charme à la française, à la Dujardin mais en plus classe, plus bourgeois.
Channing Tatum dans Logan Lucky
Ce mec ressemble à un vulgaire chippendale (ce qu’il était je le rappelle) mais il est à l’aise partout: en redneck mélancolique chez Soderbergh cette année, en salopard charmeur chez Tarantino l’an dernier, en flic bêta dans 21 et 22 Jump Street précédemment etc. J’adore ce mec.
Colin Firth dans Kingsman 2
Il m’était insupportable jusqu’au superbe A Single Man, dans lequel Tom Ford en faisait une icône de l’élégance masculine (entre autres..). Nul doute que c’est ce qui a inspiré son rôle dans Kingsman puisqu’il y incarne cette fois rien moins que l’Elegance Britannique éternelle, tout en style sartorial et montures Cutler and Gross.