Flop cinéma 2017

J’ai vu beaucoup de films cette année. Enfin, selon mes standards: en général c’est autour de 50, cette année c’est 89, quasiment tous en salle.

Même si je fais pas de classement (à part le top 10), je liste et parle de tout ce que j’ai vu, avec des liens vers les critiques déjà publiées.

C’est ti-par, avec dans un premier temps et comme de bien entendu, les grosses daubes.

Grand Froid

Je fais pas de classement mais c’est LA purge de l’année pour moi. Au bout de 2h, je regarde où on en est: 10 minutes seulement s’étaient écoulées. 6h plus tard, il restait encore 45 minutes de film. Du coup j’ai fait d’autres trucs en même temps (je l’ai vu chez moi celui-là, heureusement nom de Dieu): sms, mails, vaisselle, lessive, bilan comptable, toiture. Malgré ça je me faisais encore chier donc j’ai fait une chose que je ne fais quasiment jamais: j’ai arrêté pour reprendre le lendemain. Ultime précision: le film dure en réalité 1h20. Une purge.

Cocasse: le film est dans le cercueil.

Mother!

Ici

L’amant double

Après 2 franches et belles réussites ( Une nouvelle amie et Franz) le retour du Ozon le plus détestable: vulgaire, misogyne, grotesque, maladroit. Ridicule.

Les fantômes d’Ismaël

Je sauve vaguement la fiction dans la fiction (le truc avec Louis Garrel) mais je suis en train de passer de « j’aime pas Desplechin » à « c’est complètement naze en fait ». Tout le passage sur Noirmoutier ressemble à un publi-rédactionnel pour un hors-série crossover et cauchemardesque de Elle Déco et Psychologies magazine, c’est dingue d’en être arrivé là. Je parle même pas du combo Charlotte Gainsbourg Marion Cotillard, cauchemardesque lui aussi.

Frisson de la honte absolu

Jeune femme

Ici

Nocturnal Animals

Ici

Silence

Top 1 cheveux-soyeux pour Andrew Garfield en revanche. Sans déconner, le mec (sur)vit dans la campagne japonaise au Moyen-Âge, il doit se laver environ 1 fois tous les 2 ans et demi mais quels beaux cheveux bon sang ! Le film sinon: ça aurait pu n’être « que » long, lent et chiant mais la conclusion, le tout dernier plan en réalité, finissent d’en faire un « objet » au prosélytisme pour le moins gênant.

« 4 Notre Père, 3 Je vous salue Marie et Pantène Pro-V Repair and Protect. Tu me remercieras plus tard. »

 

Orpheline

Sale. En même temps, avec Adèle Exarchopoulos

Gangsterdam

Puuuuuuutain, j’ai vu ce truc, j’avais complètement oublié… J’ai dû sourire à 2 ou 3 reprises mais c’est vraiment pas à mon honneur : au-delà de la polémique, c’est à chier, un énorme ratage, un accident industriel, y a pas grand chose à dire de plus.

Sous le même toit

Dans une année où j’ai finalement vu peu de comédies françaises, et pas les pires apparemment (Bad Buzz, A bras ouverts, Si j’étais un homme unanimement conchiés) j’ai quand même vu cet avatar de la comédie française dans ce qu’elle a de plus détestable: vulgaire, ringarde, bourrée de clichés, faussement subversive, tristement conformiste. Et encore une fois, c’est Dominique Faruggia qui est derrière la caméra. Tristesse.

Pratique: le film est dans le sac poubelle.

 

Song to Song

Ici

Wonder Woman

Alors oui, ok, c’est peut-être un film important, ça renverse un peu la table mais enfin il faut le dire… c’est quand même à chier non ? Quel ennui en tout cas. Interminabe.

« Mais ouvre les yeux bordel, je te dis qu’il est tout nul notre film »

 

Ce qui nous lie

Ici

A Ghost Story

Pendant la scène du mangeage de tarte, je pensais: « American Pie >> ah bah dis donc, j’espère qu’ils ont pas fait 8 prises >> bah, au moins ça va la remplumer un peu >> Stop pitié stop arrêtez ça STOOOOOOOOOOOOOOOP ». A partir de là évidemment…

Ce que vous n’allez pas voir dans 564 minutes ne va pas vous étonner !

A Beautiful Day

L’un des trucs les plus cons qui soient depuis qu’on ne traduit plus systématiquement les titres de films américains/anglo-saxons, c’est de les sortir avec un autre titre en anglais: ici A Beautiful Day à la place de You Were Never Really Here, le titre original. Voir aussi Happy Death Day « traduit » en Happy Birth Dead. C’est vraiment très con ça. Presqu’aussi con que ce film.

Ôtez-moi d’un doute

Ici

Jalouse

Ce soir là y avait la première de Mariés au premier regard sur M6 donc tu penses bien que j’avais prévu de rester chez moi. Sauf que le chauffage du salon avait lâché donc plutôt que de passer la soirée recroquevillé sous 3 couvertures en laine, je me suis dit que je profiterai du confort de « mon » cinéma. Bien mal m’en a pris tant ce film est la quintessence de ce qui cloche dans le cinéma français du milieu (ces films qui ne sont ni des films d’auteur ni des films à gros budget): c’est plat, tiédasse (Karin Viard est détestable mais faut qu’elle attire notre sympathie quand même mais c’est une connasse mais on l’aime bien mais quelle salope etc etc)  bourgeois, bourré de clichés, c’est un mauvais téléfilm en vrai.

Habile: le film est dans le hachis parmentier.

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