Red Sparrow – critique

Une jeune ballerine, dont la carrière est brisée nette après une chute, est recrutée contre sa volonté par les services secrets russes. Entraînée à utiliser ses charmes et son corps comme des armes, elle découvre l’ampleur de son nouveau pouvoir et devient rapidement l’un de leurs meilleurs agents.
Sa première cible est un agent infiltré de la CIA en Russie. Entre manipulation et séduction, un jeu dangereux s’installe entre eux. (Allociné)

Ca fait, ou ça va faire 40 ans que je vais très régulièrement au cinéma: mon tout premier film en salles était Bernard et Bianca et je n’ai pas la date exacte mais c’était en 1978 donc voilà. Et depuis 40 ans donc, si je n’ai pas le chiffre ni la moyenne exacte là non plus, je pense que je vais au cinéma au moins 1 fois par semaine. L’arrivée des cartes illimitées, auxquelles j’ai souscrit dès leur apparition, a évidemment contribué à compenser les semaines de disette mais enfin, j’ai le souvenir d’y être toujours allé très régulièrement.

Et depuis 40 ans donc, ou plutôt devrais-je dire « malgré ces 40 ans », j’ai toujours un petit pincement de plaisir lorsque je rentre dans une salle. C’est pas grand chose, et je le vis pas toujours de manière consciente mais même lorsque je ne le réalise pas pleinement sur le moment, je sais que c’est là. Et que c’est bon: ce moment où tu ouvres la porte de la salle et que tu te retrouves dans une sorte de sas de quelques mètres à peine qui te sépare des rangées de sièges, de l’écran, comme une capsule à la fois sombre et silencieuse qui te permet d’opérer la transition entre la vraie vie et ce monde de fiction qui contribue à la rendre plus intense, plus triste, plus joyeuse, plus drôle. Plus belle. Et ça, que j’aille voir Mulholland Drive, Bienvenue chez les Ch’tis ou Red Sparrow, ça ne change pas.

Moins souvent, je me retrouve dans la rue après une séance, je marche, pour rentrer chez moi en général, je pense à mille choses et aucune en particulier, mais  pas au film que je viens de voir. Puis j’ai comme un flash très bref : « ah mais je sors du ciné là en fait ». C’est tout juste si je ne dois pas faire un effort pour me souvenir du titre du film qui vient pourtant à peine de s’achever. Ca, ça m’est arrivé hier soir en sortant de Red Sparrow.

Formulé autrement, mes derniers films vus en salle sont Taxi 5, Place Publique et Red Sparrow donc et ils seront tous les 3 dans mon flop de l’année.

Alors c’est pas horrible, contrairement aux 2 autres, on s’ennuie pas malgré les 2h20 mais un film d’espionnage centré sur la manipulation, la déception, les faux-semblants etc. aussi dépourvu de tension psychologique, sexuelle (malgré la multiplication de ridicules scènes Sopalin autour de Jennifer Lawrence), de suspense, de surprise etc. c’est un genre d’exploit. Un film nul et con, tout simplement.

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