Rapidement, quelques mots sur une très belle soirée.
3 groupes au programme : Babe, Petit Fantôme et François etc donc.
Je rate sciemment les premiers, because life. Je pense que c’est dommage mais c’est comme ça. Life.
J’arrive sur le 1er morceau de Petit Fantôme aka Pierre Loustaunau.

Un basque : autant dire tout de suite qu’il part avec un très gros avantage. Sur scène, il se produit avec quelques membres de François etc. dont François lui-même à la guitare. Dans chaque papier ou presque qui leur est consacré, on relève la cohésion des membres de François and the Atlas Mountains, leur générosité, leur don total et absolu à leur art et les uns avec les autres. Ca se confirme d’entrée, c’est assez spectaculaire et ça met tout de suite dans de bonne dispositions.
Comme celle de son ami, la musique de Petit Fantôme est assez indéfinissable : ses compositions fragiles et ouvragées peuvent aussi bien évoquer Robert Wyatt que Grandaddy ou encore plein d’autres groupes/artistes mais aucun en particulier pour être honnête et c’est très bien comme ça. C’est rafraîchissant. Belle prestation en tout cas.
Un petit quart d’heure s’écoule et les mêmes, ou presque, remontent sur scène.

C’était formidable. Une grosse heure de pop « totale » à la fois rythmique, mélodique et harmonique qui a finalement peu d’équivalents à l’heure actuelle et qui se vit davantage qu’elle se raconte (c’est con mais c’est vrai…). Là encore, on peut légitimement penser à beaucoup de choses mais davantage à des genres qu’à des groupes bien particuliers. Et je vais me répéter mais c’est très rafraîchissant. Les titres sont parfois très émouvants, d’autres fois très euphorisants, ils se terminent régulièrement dans une sorte de transe galvanisante, parfois les 3 à la fois comme sur le renversant The Way to the Forest, le plus beau moment du concert pour moi.
L’air de rien, François and the Atlas Mountains produisent une musique à la fois aimable d’emblée, pop donc (si ça c’est pas un tube de la mort, je sais pas ce que c’est), et très particulière, unique même. Très beau concert, vraiment, et très bel album (Piano Ombre) qui sera bien placé dans mon top de fin d’année (teaser).
Le lendemain, je suis retourné au même endroit pour le concert d’Isaac Delusion. Je me contenterai d’un jaipasdutoutaimécestpaspourmoi parce que si je rentre dans le détail, je pourrais dire des choses très méchantes, ce qui ne servirait pas à grand chose. Grande remise, le blog qui a mûri.