Top albums 2014 – 1ère partie

2014 année pop sur Grande remise. Je veux dire, encore plus que d’habitude.

J’ai laissé tomber, ou presque, l’Americana. Lassé… L’impression d’avoir un peu fait le tour de la question même si c’est absurde de dire ça tellement le genre est vaste et diversifié. Mais tout ce que j’ai pu écouter cette année d’approchant (Angel Olsen, War on Drugs pour citer 2 exemples de très bons albums) a fini par me fatiguer.  Du coup, pas écouté non plus une seule fois Bill Callahan par exemple. PAS ECOUTE UNE SEULE FOIS NEIL YOUNG BORDEL. Weird… Ca reviendra certainement mais c’est pas pour tout de suite. Gros gros recentrage pop ces derniers mois. Me suis même remis à des trucs que j’avais laissé de côté depuis un bon moment (Bacharach, Esquivel, Morricone).

Du coup, un top chamarré, mélodique et harmonique à souhait. Et un peu mélancolique aussi. Oui, absolument : un top Grande remise.

20 – The War on Drugs – Lost in a Dream

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Bon, je le mets quand même parce que c’est un très bel album. Il est parmi les plus plébiscités cette année, tout en haut des tops de fin d’année quelle que soit la publication, et c’est très mérité. Pour ceux qui l’auraient pas encore écouté : c’est très beau mais on a quand même envie d’ouvrir la fenêtre en grand après hein.

19 – The Coral – The Curse of Love

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J’ai déjà clamé maintes fois haut et fort mon amour pour ce groupe. Album enregistré en 2008 mais gardé « secret » jusqu’à cette année, The Curse of Love m’a d’abord un peu déçu. Mécréant que je suis : c’est du Coral première mouture (avant le départ de leur guitariste virtuose Bill Ryder-Jones donc) de tout premier ordre : romantique à souhait, avec ce je-ne-sais-quoi de spectral et un peu flippant et cette inimitable ambiance maritime et nocturne. Genre veillée sur la plage de Hoylake (leur ville d’origine) au 19ème siècle.

18 – Nick Waterhouse – Holly

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Un peu trop poli et ripoliné sur disque, Nicolas Maison de l’Eau doit sa place à un concert absolument phénoménal que j’ai relaté ici. M’enfin, même avec ce bémol, c’est la grosse classe et le jour où il arrivera à capter en studio ce dont il est capable en live, ça sera immense. Si je devais classer les albums selon leur pochette uniquement, Holly serait évidemment bien plus haut.

17 – Ariel Pink – Pom Pom

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Le Branleur dans toute sa splendeur. Mais le BD, le Branleur Doué, agaçant donc et pour lequel on a malgré tout une certaine admiration. On sent qu’il en a encore sous la pédale en plus ce petit con.

16 – François & the Atlas Mountains – Piano Ombre

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J’en parle un peu ici. Je n’ai pas grand chose à dire de plus : François & the Atlas Mountains, c’est un genre de Pop totale (comme on peut parler de « football total ») qui investie tous les terrains avec un appétit formidable et contagieux et qui a peu d’équivalents à l’heure actuelle. Pas seulement en France.

15 – Dorian Pimpernel – Allombon

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Ca se confirme d’année en année : la pop française se porte à merveille. Rejetons d’une famille qui irait de Bertrand Burgalat à Fugu/Mehdi Zannad en passant par Aquaserge, les Dorian Pimpernel n’aiment rien tant que d’aller d’un point A à un point B en passant par toutes les autres lettres de l’alphabet. Dans le désordre. Un disque exigeant donc, sous des atours aimables. Très stimulant.

14 – Avi Buffalo – At Best Cuckold

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Du 1er album d’Avi Buffalo, je garde le souvenir d’un disque assez sympathique mais plutôt anecdotique. Là il nous sert l’histoire du mec qui a franchi un palier sans que personne le voie venir et qui se retrouve un peu ailleurs. Vers le Mercury Rev de Deserter’s Song, pas moins. Overwhelmed with pride, un des plus belles chansons de l’année.

13 – Thee Oh Sees – Drop

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Dans mon top pour la 3ème année consécutive : sacrée constance donc y compris dans la laideur des pochettes. Sinon, des chansons toujours aussi hargneuses, vicieuses et accrocheuses à la fois. On sent le groupe qui n’accèdera jamais à la véritable excellence, qui a sans doute atteint ses limites mais c’est quand même très bieng.

12 – Gruff Rhys – American Interior

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Gruff, je l’ai dit à maintes reprises, est un de mes héros absolus et chacun de ses albums, en solo ou avec les Super Furry Animals, c’est top 5 ou top 10 minimum. Ce « mauvais » classement (pour lui) révèle donc une légère déception : je préfère le Gruff Rhys bricolo des 3 premiers albums (et j’aime pas du tout cette pochette). Mais c’est évidemment de la Pop avec un grand P et ce mec est un génie pour lequel j’ai une affection et une admiration intactes.

11 – Molto Groovy Christmas

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Il faut toujours un élu de dernière minute et cette année c’est lui. J’en parle un peu ici. Après… je me rends compte que tous ceux qui ont chroniqué ce disque, même quand ils en disent du bien, le font de manière un peu pincée et ça m’énerve. Putain, c’est hyper bien réalisé, c’est super élégant, ça fourmille d’idées, c’est euphorisant, c’est même émouvant parfois, c’est de la Pop avec un grand P, pourquoi toujours cette légère condescendance envers cette musique ? La même dont on fait preuve envers les comédies. Ca m’énerve !  Je suis énervement là, je suis colère, je suis bitch resting face. Les comédies, la Pop, c’est la vie bordel ! Quel pied ce disque ! Oui ! Avec des points d’exclamation tout partout ! A demain ! Pour le top 10 !

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