John Wick Parabellum – critique

John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. « Excommunié », tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde. (Allociné)

Ceux qui connaissent un peu la franchise i.e. qui ont vu le 1er ou le 2ème volet des aventures du plus-grand-tueur-à-gages-qui-ait-jamais-existé, se doutent bien que John Wick Parabellum déploie les mêmes qualités que ses 2 prédécesseurs. Donc je vais pas m’emmerder, je te renvoie vers le billet que je leur avais consacré.

Je vais faire encore plus paresseux en mettant le mien vers la chronique consacrée au film par l’humoriste Marina Rollman. Elle explique parfaitement aux néophytes ce que la saga John Wick a de jouissif, de précieux même, dans le paysage cinématographique actuel :

J’ajouterais simplement qu’après un 2ème volet un peu plombé (arf) par une tentation jamesbondienne (multiplication des lieux et des décors à travers le monde), ce volet revient à l’essentiel : New-York, la mythologie de cette congrégation internationale de tueurs à gages (ses rites, codes etc) et LA BAGARRE.

Quel pied bordel ! Je me hasarde : devant un tel objet, je me dis qu’entre les défouraillages et combats chorégraphiées de John Wick et la radicalité d’un Kechiche (pour prendre un exemple parlant vu qu’on est en plein festival de Cannes), diamétralement opposés sur la forme, on a en réalité à faire à une même exigence de pureté cinématographique, au sens premier et noble du terme (mise en scène et montage). Simplement, cette exigence s’exprime avec une sensibilité et à travers des moyens différents.

Et comme le dit très bien Marina Rollman dans la vidéo postée au-dessus, quel bonheur de voir un tel film dans une salle de cinéma avec un public qui rugit de plaisir ou s’amuse du caractère volontairement outrancier de l’affaire.
Un 4ème volet, vite !

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