Casablanca 1942. Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime. (Allociné)
Un peu mou, un peu sage, un peu plan-plan, un peu programmatique (Robert Zemeckis décline à l’envi la fameuse théorie du suspense hitchcockien, en opposition à la surprise, telle qu’exposée par le maître dans le livre d’entretiens avec Truffaut) mais un peu bien sur la longueur aussi. Et puis c’est beau, sur le fond et sur la forme, et sur la longueur là aussi. On (« je » en tout cas) est toujours plus indulgent avec un film dont les qualités se révèlent pleinement dans sa conclusion. Souviens toi de ces profs qui te rabâchaient qu’il fallait toujours soigner sa conclusion pour laisser le lecteur sur une bonne impression… Alliés n’est évidemment pas du niveau des classiques hollywoodiens de l’âge d’or vers lesquels il lorgne mais il classicise joliment.Et il laisse sur une bonne impression, donc.
A part ça Brad Pitt soulève pas mal de réflexions : quand est-ce qu’il a arrêté de faire l’acteur au juste ? Parce que merde, y a une différence entre « sobriété » et « apathie » quand même… Deuxio : son visage est-il photoshoppé ou lifté ? Pas réussi à trancher (l’éclairage joue son rôle également) mais Brad Pitt IS Benjamin Button pour le coup…

Enfin, grosse gêne quand il parle français : murmure dans la salle, à chaque fois, hein-il-a-dit-quoi-t-as-compris-ce-qu-il-a-dit-j-ai-rien-compris-à-ce-qu-il-a-dit-putain ?
Tout ça pour dire, et même si ça me fait mal de le dire, que la Cotillard est bien. Voire très bien. Bien mieux que lui en tout cas. Ouf, j’ai fini par le dire. Que ce fut dur nom de Dieu.