Phil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l’on fête le « Groundhog Day » : « Jour de la marmotte ». Dans l’impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d’intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu’il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février… (Allocine)
J’ai l’impression que ce film est devenu un classique avec le temps alors qu’il était passé relativement inaperçu à sa sortie en 1993. Mais je peux me tromper.
Quoiqu’il en soit, même si on peut évidemment ne pas trouver le film très drôle, ses qualités objectives me paraissent difficilement discutables : pitch au minimum « original » (je dirais plutôt « génial » en ce qui me concerne), développement de haut niveau, « message » universel et fédérateur approuvé par l’ONU, le WWF et l’AIGG (Association Interplanétaire des Gens Gentils). Et au-dessus de tout ça, royal, un Bill Murray en état de grâce dans le rôle du cynique au grand coeur qui passe par tous les états (sidération, panique, euphorie, dépression, bienveillance etc.). L’hiver est là, c’est la saison idéale pour découvrir ou revoir pour la énième fois cette merveille.