#22 Harold et Kumar chassent le burger

Harold et Kumar chassent le burger Harold et Kumar, deux colocataires amateurs de ganja, tombent sur une publicité du fast-food de luxe White castle, et décident de tout entreprendre pour manger ces délicieux burgers. Sur le chemin, ils seront confrontés à la police, à des rednecks et à encore beaucoup d’autre épreuves tout en cherchant de quoi fumer. (Allociné)

J’ai hésité à faire figurer plus haut Eh mec, elle est où ma caisse ? du même réalisateur et dans le même sous-genre mais je lui préfère celui-ci.

Harold et Kumar chassent le burger (et Eh mec… donc) appartient en effet à un sous-genre de la comédie, celui du stoner movie, mot à mot « film de défoncé » : les protagonistes sont d’invétérés fumeurs de beuh, les intrigues ou situations tournent souvent autour de la beuh et les scenarios eux-mêmes résultent probablement d’une forte consommation de beuh. Plus ou moins recommandables dans le (sous)genre, Jay et Bob Contre-attaquent, How High, Smiley Face, Fast Times at Ridgement High. TRES recommandable et dans les films récents, le génial Délire ExpressPineapple Express, réalisé par David Gordon Green, avec Seth Rogen et James Franco, qui lui aussi mériterait sa place dans ce classement. En France, on a fait La Beuze. Bon.

Evidemment, dans les plus belles réussites du (sous)genre, la beuh n’est qu’un prétexte : le film est drôle, point. C’est le cas ici, où les situations plus loufoques les unes que les autres, sont toutes merveilleusement exploitées: on peut ne pas trouver ça drôle mais les mecs savent construire un gag et une scène. Exemple : le duo s’arrête en rase campagne pour pisser > Kumar tombe sur un mec hyper chelou dans les buissons > entre temps un raton-laveur entre dans la voiture sans qu’Harold le remarque > Kumar revient, les mecs reprennent la route et paniquent en découvrant le raton-laveur > ils ont un accident > ils finissent chez l’immonde redneck aux cloques purulentes, bim, ça repart sur un nouvel enchaînement de situations, une nouvelle séquence. Et on voit les seins de Malin Ackerman.
La réussite du film tient aussi au duo bien sûr : c’est en ça que je préfère le film à Eh mec, dans lequel je trouve qu’Ashton Kutcher et Sean William Scott manquent un peu de finesse et de complicité. Ici c’est du classique (l’opposition-complémentarité entre le branleur je m’enfoutitste, Kumar et le bon garçon un peu rigide, Harold) mais très bien exploité, avec en prime, un discours (très léger, certes, mais quand même) sur les minorités et leur place dans la société américaine (Kumar est d’origine indienne, Harold, coréenne).
Mais c’est avant tout à mourir de rire. Et on voit les seins de Malin Ackerman.

Dans le même registre, je recommande donc :

Eh mec, elle est où ma caisse ? en vo Dude, where’s my car?

Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo a de bons gags et de bons passages mais il possède également les défauts habituels de ce type de suites : surenchère, hystérie etc. Il se regarde pas mal quand même.

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