Lydia et Giovanni sont mariés, mais leur amour est à l’agonie. Après une nuit mouvementée, où chacun va aller de rencontres en séductions, ils se retrouveront pour une dernière étreinte…(Allocine)
Je préfère celui-ci aux Bronzés car il est davantage loufoque et modeste: on sent trop dans Les Bronzés la volonté d’épingler une tendance, d’avoir un pseudo-discours vaguement sociologique sur le Club Med, les post-soixante-huitards, la libération sexuelle blablabla. Il est chouette évidemment, y compris pour ces raisons là, mais on sent trop le regard condescendant et goguenard à mon goût. Dans celui-ci, rien de tout ça : juste la volonté de se marrer de et avec des personnages désormais bien connus des spectateurs. De « juste » faire une comédie. Seuls Bernard et Nathalie (Jugnot et Balasko) continuent plus ou moins d’être moqués comme les épouvantables nouveaux riches qu’ils sont (l’arrivée dans leur location + délogeage des précédents occupants = grand moment).
J’avais lu un truc lors de sa dernière diffusion télé comme quoi Les Bronzés font du ski enregistrait toujours une des meilleures audiences de l’année malgré ses innombrables passages (une fois par an non? Invariablement sur TF1 en tout cas). Ca tendrait à prouver que le film traverse les générations et qu’il ne joue pas que sur la fibre nostalgique de celles et ceux qui l’ont découvert, et aimé, durant leur enfance ou adolescence.
C’est du moins ce que j’aime à croire car je pense, sincèrement, que ce film est extrêmement drôle, extrêmement précis, extrêmement bien rythmé. Je sais que j’ai tendance à me réfugier dans la nostalgie mais merde, c’est pas Camping, si ?
Si oui, et que dans 15 ans la trilogie d’Onteniente a atteint le même niveau de popularité et de culte, je promets un top Antonioni sur Grande remise.