Cette nuit j’ai rêvé que j’allais assister à un concert de Wilco dans le Gers. C’était assez précis et détaillé. En fait, je vais voir le groupe à Paris en novembre. Dans le rêve, ça part de là : en achetant mon billet en ligne, je constate à ma grande surprise qu’ils jouent dans le Gers (je sais pas où exactement, y avait juste écrit « Wilco – 32″, le numéro du département.)
Du coup, j’y vais, évidemment. Sur place, je tombe sur 2 quinquagénaires en pleine discussion. L’un d’eux s’appelle Fermement, il est très content de retrouver son quasi clone. Il(s) ressemble(nt) à une fusion Georges Moustaki–Corbier, sauce gersoise (fort accent quoi) et c’est lui qui va assurer la 1ère partie de Wilco. En fait hier je suis tombé sur un Tellement Vrai consacré aux sosies de Claude François, ça vient de là je pense.
Bon, je m’apprête à entrer dans la salle (un bar) et là je tombe sur Miou-Miou période Tenue de Soirée (un détail qui aura son importance par la suite), Catherine Deneuve et Charlotte Gainsbourg. La Deneuve s’éclipse très rapidement à mon grand regret. Charlotte Gainsbourg est une grosse tâche, on se fout de sa gueule avec Miou (Miou. Ou Mi Oumiou. Ou M Ioumiou). La Gainsbourg ne sait pas de qui on parle quand on évoque « Jeff » (Tweedy), la lose.
On entre dans la salle et là je sais pas trop où m’asseoir (y a des chaises partout). Ce n’est qu’après m’être installé que je réalise que je me suis assis sur la chaise de Fermement qui s’apprête à attaquer son set. Toute la salle se marre évidemment : c’est clairement la séquence rigolade du rêve, et de la soirée.
Je me lève donc pour aller m’installer ailleurs et je m’assieds à côté de ma nouvelle grande copine Miou-Miou (Charlotte Gainsbourg a manifestement disparu). Là on constate qu’y a pas de scène mais des tables collées les unes aux autres et sur lesquelles le groupe est censé évoluer. On se dit avec Miou que merde, quand même, c’est sympa le Gers mais ça craint un peu de contraindre « Jeff » à jouer dans ces conditions. On est vraiment super potes et très complices.
A tel point qu’on en arrive à un véritable moment « qu’est-ce qui nous arrive? » et qu’on commence à s’embrasser.
Et c’est évidemment à ce moment là que je me réveille. En me félicitant d’être tombé sur la version 80s de Miou-Miou… Et en me sentant immédiatement un peu honteux de ce sentiment un brin misogyne.