Aujourd’hui, un happy end.
Je suis embarqué dans une sorte de périple autour du monde avec mes frères et sœurs, un truc de baroudeur qui me ressemble pas du tout (aussi incroyable que ça puisse paraître, j’ai assez peu de points communs avec Indiana Jones) mais voilà, c’est comme ça, on m’a pas demandé mon avis j’ai l’impression (« on » c’est mon subconscient évidemment).
On arrive à notre gîte pour la soirée et on se sépare en 2 : les garçons d’un côté, les filles de l’autre. Bon.
Je perds de vue mes 3 frères et me retrouve au beau milieu d’un dortoir immense dans lequel je suis censé me démerder pour trouver un lit. C’est en tout cas ce que m’a dit le rasta blanc qui faisait office de réceptionniste.

Je commence donc à déambuler avec ma valise à roulettes (en mode routard donc), à la recherche d’un endroit pas trop dégueulasse où me poser. Le confort est sommaire et les meilleurs lits sont déjà pris (en mode Les bronzés font du ski).
L’endroit est vraiment immense: ça s’étale sur plusieurs étages mais uniquement accessibles via des échelles ou des escaliers sommaires.
Je me balade et commence à désespérer car il ne reste plus que des lits aux matelas tâchés et sur lesquels on ne trouve qu’une couverture crasseuse. En plus il faut enjamber d’autres lits déjà occupés par des routards pour y accéder, ça me saoule.
A un moment je tombe sur un de mes frères (j’en ai 3) déjà bien installé et qui semble émerger d’une petite sieste, tranquille le type. Il s’étonne que je sois encore là ma valise à la main.
Là j’en ai ras le cul: je me plante au milieu du truc et je m’entends dire « bon, je vois vraiment pas pourquoi je me fais chier » avant de me saisir de mon téléphone pour réserver une chambre dans un hôtel.
Ce que j’ai visiblement fait, et pas qu’à moitié puisque paf, je me retrouve tout d’un coup dans le vaste hall d’un établissement de luxe. Apaisé par le calme et la volupté de l’endroit, je me dirige vers la réception, derrière laquelle se trouve Carice Van Houten, tout sourire.
Et je me réveille.