Mon rêve 5

Cette nuit, j’ai fait passer un genre d’entretien d’embauche aux candidats à l’élection présidentielle. Tcharrément.

Ca se passait dans un immense bâtiment très officiel. Genre cossu et qui impose le respect (colonnes, fenêtres XXL, 54m de hauteur sous plafond) mais austère. Soviétique.

On était plusieurs à le faire passer cet entretien, dont 2 de mes sœurs (j’en ai 3), autour d’une immense table très impressionnante et protocolaire là aussi. Les autres personnes n’étaient pas identifiées/ables. Y avait clairement un côté comité de salut public voire tribunal révolutionnaire : ça rigolait pas beaucoup.

Je sais que tous les candidats sont passés devant nous mais le fragment du rêve dont je me souviens le plus clairement était centré sur Fillon.

Don Draper

Il était assis de l’autre côté de la table, avec quelques uns de ses sbires (non identifiés itou).
Dès qu’il arrive, je suis comme une balle, je lui rentre violemment dans le lard. Un remake de l’intervention de Christine Angot. Et là, pire encore que face à elle, Fillon se démonte pas : non seulement il répond mais il contre-attaque et se montre rapidement très condescendant voire méprisant comme il sait l’être. Il fait le malin, il porte beau (j’aime bien cette expression) et arbore son insupportable petit sourire en coin de pseudo nobliau sûr de son bon droit quand il s’agit de te la mettre bien profond. A tel point que je réalise soudain qu’il a changé de place : il est plus de l’autre côté de la table avec les personnes de son équipe, il préside l’assemblée, seul. Il a tombé la veste, défait un peu sa cravate, limite les pieds sur la table le mec, tranquille.

Là c’est trop pour moi, je me lève avec la ferme intention de le remettre à sa place (dans les 2 sens). Il se lève aussi le bougre, si bien qu’on se retrouve face à face, limite front contre front, c’est ridicule. Et là on a ce bref échange qui entre directement dans mon top 5 des interventions-qui-ont-bien-rabattu-son-caquet-à-mon-interlocuteur-(dans ma tête) :

– M. Fillon, veuillez retourner à votre place je vous prie, ce n’est pas vous qui dirigez les débats ici.
– Je… euh… oui, je… je vous prie de bien vouloir m’excuser.

Il est donc retourné s’asseoir à sa place et on l’a plus entendu. Je crois qu’il a pas eu le poste au final.

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