Voici ce que j’avais écrit sur cet album à sa sortie:
» Luke Steele, leader et seul membre permanent de The Sleepy Jackson est de ses personnages dont on fait (peut être?) les légendes, ou tout du moins les chroniques. Discographiques s’entend, mais aussi psychiatriques si on en croit les rumeurs diffusées sur sa personnalité pour le moins tourmentée. Fort heureusement pour lui, et pour nous, sa musique dissipe toute velléité voyeuriste. Oubliez les 2 EPs déjà parus (Caffeine in the Morning Sun et Let your Love Be Love), ils ne sont qu’aimable divertissement en comparaison de ce premier album : beaucoup moins brouillon, plus direct, Steele privilégie une forme de country-pop dont la sincérité exacerbe encore les sentiments évoqués, et parvient à fondre dans un même moule kaléidoscopique George Harrison, les Flaming Lips ou Sparklehorse. A la fois déchirantes et radieuses, ces chansons à la proverbiale générosité constituent tout bonnement un des meilleurs recueils de pop-songs entendues ces dernières années. Magique. »
14 ans plus tard, je ne dirai pas les choses de la même manière mais je serais tout aussi dithyrambique: ce disque est un classique pour moi, tout simplement. J’y reviens très régulièrement et je ne m’en lasse pas. Je trouve même qu’il se bonifie avec le temps.
Un 2ème album a suivi (Personality), un poil en dessous mais très recommandable également, puis Luke Steele s’est lancé dans l’aventure Empire of the Sun avec le succès qu’on sait (non?) : c’est pas inintéressant mais bon…