Lorsqu’on découvre cet album sans rien savoir de son auteur on est généralement estomaqué :
– qu’il ne s’agisse pas de Paul McCartney.
– qu’Emitt Rhodes ne soit pas, sinon aussi célèbre que McCartney, du moins plus célèbre qu’il ne l’est.
Pour reprendre ce que je disais déjà sur ces 2 artistes, entendre Emitt Rhodes pour la 1ère fois, c’est comme entendre Big Star ou Jobim pour la 1ère fois : on est frappé par le caractère évident, profondément essentiel (au sens où ses 3 disques/artistes semblent n’avoir gardé que l’essence du genre qu’ils pratiquent) de cette musique.
Emitt Rhodes a sorti cette année son premier album en… 43 ans. Je ne l’ai pas écouté et je ne le ferai sans doute pas : j’ai peut-être tort mais j’ai envie de « préserver » ce qu’il a produit il y a plus de 40 ans donc. En tout cas si ce nouveau coup de projecteur a pu permettre à certaines personnes de le découvrir et de se pencher sur ces disques du début des années 70 (dont celui-ci), c’est bien.