#16 Dodgeball

dodgeball
Peter LaFleur est le charismatique et sous-estimé propriétaire d’un club de gym, pompeusement appelé Average Joe’s. Mais l’endroit attire les convoitises de White Goodman, une puissante figure du monde du sport, propriétaire du rutilant Globo Gym.
Une banque commissionne une experte, Kate Veatch, pour s’infiltrer dans les rouages directionnels de l’Average Joe’s afin de finaliser l’OPA de la petite salle de gym par le géant complexe de fitness. Mais c’était sans compter sur les charmes enfantins de Peter qui, rapidement, acquiert à sa cause la belle Kate.
Une alternative se présente à eux pour sauver l’Average Joe’s : se lancer dans une compétition de dodgeball avec pour adversaires les gros bras du Globo Gym. (Allocine)

Dans la catégorie « néo-comédie », Dodgeball appartient à la famille « Frat pack« : allusion plus qu’évidente au Rat Pack de Sinatra, Dean Martin and co, ce « nom » inventé par le quotidien USA Today désigne le groupe de comédiens/comiques à succès apparu fin des années 90/début des années 2000 et réunissant notamment Ben Stiller, Vince Vaughn, Owen Wilson, ou Will Ferrell.
Dodgeball est un modèle car il allie à merveille comédie débridée et message ultra kawai très caractéristique du genre : les supposés winners (incarnés par Ben Stiller et ses sbires) sont immondes , les supposés losers (menés par un Vince Vaughn des plus charmants) hyper attachants. Ils prendront bien évidemment leur revanche de manière maligne et subtile. D’ailleurs le sous-titre du film est « a true underdog story », c’est très explicite.

Ce que j’apprécie par ailleurs particulièrement dans ce film, c’est qu’il décline à la perfection le cahier des charges du « film de compétition » (je vois pas comment appeler ça autrement): objectif apparemment irréaliste > motivation/formation de l’équipe > entraînement > compétition. Et chaque étape est brillamment traitée, avec ses moments forts,  et sur un tempo qui va crescendo : le dernier acte, celui de la compétition donc, est bien l’apothéose qu’on est en droit d’attendre, entre les matches en eux-mêmes (je rappelle qu’on parle ici d’un tournoi de ballon prisonnier avec des équipes nommées « She-Mullets », « MILFS » ou « Clown Punchers »), les a côtés et surtout, les commentaires, tous mémorables, de la paire Gary ColeJason Bateman.

Pour conclure, je singerai les publicitaires et communicants chargés de promouvoir le film: Dodgeball, c’est de la balle !

Dans le même registre, je recommande:

Les Miller, une famille en herbe : alors c’est pas tout à fait le même registre mais c’est le même réalisateur, Rawson Marshall Thurber, et c’est là aussi une super comédie que j’ai justement revue la semaine dernière avec beaucoup de plaisir.

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