Je fais une pause dans mon top 100 pour revenir un instant sur cet album qui date de 2011 et qui est me semble-t-il passé relativement inaperçu. Je l’ai moi-même écouté pour la première fois il y a quelques semaines seulement. C’est depuis lors l’un de ceux qui tournent le plus sur ma chaîne.
Le très prolifique Brian Burton aka Danger Mouse s’y est associé au compositeur de musiques de films Daniele Luppi, auteur par exemple de la musique de la série Magic City (dont je pourrais parler à l’occasion tiens, c’est pas mal Magic City…).
Leur objectif: « recréer » sinon la musique à proprement parler, du moins l’atmosphère des bo d’Ennio Morricone. Ils ont pour ce faire convié certains des musiciens de l’époque. Ils ont également invité Jack White et Norah Jones à chanter quelques titres (3 chacun).
Si Jack White se coule facilement dans le costume spaghetti (au point de vampiriser un tantinet les titres qu’il interprète), Norah Jones… Comment dire… Bon, ok, j’ai du mal avec cette fille. Beaucoup de mal. Mais objectivement, les habits de vamp/bad girl qu’elle tente de revêtir ici ne lui conviennent pas du tout. C’est pas dramatique non plus mais bon… C’est un bémol en ce qui me concerne.
Dommage parce que c’est quand même globalement assez sublime: Luppi déploie sa science de l’arrangement « classique » et Danger Mouse apporte une touche pop des plus élégantes (mmmmh, cette basse au médiator… qu’est ce que j’aime ça nom de Dieu!). On a parfois l’impression d’entendre Air reprendre Morricone et ça évidemment, ça ne peut que me séduire.
Un bel album donc qui s’adresse autant aux amateurs de musique de films qu’aux fans de pop.