Her – critique

Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de ‘Samantha’, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux… (Allociné.fr)

Joaquin Phoenix - Her - Spike Jonze
Une fois n’est pas coutume, je suis un peu à sec pour parler d’un film que je n’ai que modérément apprécié. Grande remise ramollit-il ? Devient-il adulte ? Merde, je vais à peine fêter mes 22 ans cette année… Je le dis depuis longtemps : ce blog file un mauvais coton.

Du coton, il y en a beaucoup et tout le temps dans le film de Spike Jonze. Du coton, du tweed, du velours : le futur chez lui est fondamentalement confort et hipster (donc moustachu). Soit. Car c’est assez juste : un monde déshumanisé mais également déshumanisant de douceur, de bon goût, de chaleur. Sublime photo comme toujours chez lui, qui retranscrit ici au plus près l’idée que l’on peut se faire de cet endless summer californien anesthésiant.

Non, vraiment, je ne sais pas quoi dire… Her est plutôt un bon film, il a quelque chose mais il lui manque également quelque chose pour me convaincre sans entrave. Il dit des choses très justes, parfois terrassantes sur l’ultra-moderne solitude, sur l’amour, sur le mâle occidentale contemporain. Il assène également parfois des clichés. Il peine à décoller surtout et à retranscrire la temporalité de cette histoire d’amour que l’on ne fait que deviner : elle semble durer un certain temps mais combien au juste? D’un autre côté, elle n’est pas suffisamment fulgurante ni passionnelle non plus pour que sa conclusion suscite davantage qu’une relative indifférence. Ca manque de chair en somme (sans mauvais jeu de mots) et c’est finalement assez conventionnel. Ca pêche par excès de cohérence et de maîtrise. C’est presque trop bien.
Et au final, ce que je retiendrai de Her, c’est Me, sa géniale parodie réalisée par le Saturday Night Live. Tellement géniale qu’elle se permet le luxe d’être une parodie ET un remake. Jonah Hill, je t’aime.

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