Je pensais faire un break mais là c’est pas possible, ça me démangeait trop.
D’un côté Rooney Mara et Ryan Gosling, de l’autre Michael Fassbender et Natalie Portman. Les 2 premiers sont des artistes: elle gratouille sur scène avec les Black Lips (sans déconner), lui a des chaussures complètement pourries. Elle a même un énorme portrait d’Arthur Rimbaud chez elle, c’est pour te dire. Fassbender en revanche est un gros enculé: ses chaussures sont impeccables. Il a du bagout, des fringues super classe, du pognon à plus savoir quoi en faire.
En réalité c’est un producteur méphistophélique et il veux travailler avec Ryan Gosling. Qui sort avec Rooney Mara qui elle couche en même temps avec Fassbender (ou couchait? Je sais pas et je m’en fous).
Bon, c’est horrible. Mais vraiment. Horrible à un point tel, et c’est bien ça le plus horrible, que t’en viens à douter de la beauté et de la fulgurance des premiers films de Malick (les 4 premiers, jusqu’au Nouveau Monde inclus). Je te jure, j’ai presque peur de revoir Les Moissons du ciel maintenant…
On retrouve donc tout ce qui fait son cinéma depuis Tree of life: la voix off quasi exclusive, le montage, les « moments », plus que les séquences ou même les scènes, les peaux, les mains, les nuques (nom de Dieu de bordel de merde, j’ai jamais vu autant de nuques dans un seul film) et les pseudo-aphorismes atterrants mi-poésie (de merde) mi-discours signifiant de pubard (de merde) :