46 réflexions devant le season premiere de Game of Thrones

– Tam TatatatAm TatatatAm TatatatAm TatatatAm : Game of Throooooooooooooooooooooooooones!!!

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– Je suis à bloc.

– Je ne chante absolument pas le générique.

– Le générique le plus long du monde.

– Tam TatatatAm TatatatAm TatatatAm TatatatAm

– Bon, il est mort? Il est pas mort?

– Naaaan il est pas mort.

– A l’heure qu’il est, la trace de sang laissée par son corps sur la neige doit déjà faire l’objet de théories plus improbables les unes que les autres.

– Il est mort putain…

– « She smelled of dog »: Ramsay va essayer de nous faire pleurer. A sa manière, mais quand bien même.

– « Feed her to the hounds » : ok, ça sera pas encore pour cette fois donc.

– Eh ouais misérable petit cafard, tu ne seras jamais qu’un bâtard aux yeux de ton père.

– « It’s too cold, I wont make it, I’ll die » (Sansa et Theon devant la rivière gelée qu’ils doivent traverser)

– Ah ben c’était pas si froid que ça finalement: on les retrouve après un bon gros cut, comme si de rien n’était.

– Oh Theon qui serre Sansa dans ses bras… Première séquence émotion de la saison.

– Voilàààààààààà, c’eeeeeeeeeest ça, envoie Sansa à Châteaunoir, là où elle se retrouvera encore livrée à elle-même. Putain, le calvaire de cette pauvre fille ne connaîtra donc jamais de fin?

– Fuck yeah Lady Brienne!!!!

– Et Podrick!!!

– Défoncez moi tout ça nom de Dieu!!! Youhou!!!

– Ce bon Podrick, non content de savoir manier sa queue, sait donc également manier l’épée. Good boy.

– Je me souvenais plus exactement qui avait poignardé Jon Snow mais les talents de niqueur de Podrick, ça je m’en souviens bien évidemment.

– Nom de Dieu de bordel de merde, c’était bon ça! C’est pas comme si Game of Thrones nous noyait sous les séquences jouissives pour le spectateur ET pour nos personnages favoris…

Sansa semble désormais entre de bonnes mains : le bout du tunnel?

Cersei mon amour.

Port-Royal, cité la plus puissante de tout Westeros mais j’ai le sentiment qu’à chaque fois qu’un bateau y accoste ou en part, ça se passe dans ce petit port de rien du tout.

– The neverending loose… Mais ça va chiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeer maintenant que Jaime est rentré!

– C’est quoi cette histoire de sorcière en revanche? Complètement oublié ce truc…

– On s’en fout un peu de la reine Margaeri non? J’avais complètement oublié son existence à elle aussi.

– Vas-y pour démêler ses cheveux quand elle sortira de prison.

– Aaaaaaaaaaalleeeez, 1er décanillage d’un personnage important (le roi de Dorne)

– Mais quelle salope celle-là nom de Dieu.

– Fais chier je l’aimais bien lui. Fragile, sensé, sensible: il pouvait pas faire long feu mais sa mort est quand même super inattendue.

– Et allez, deuxième dézingage (son fils). Un peu gratuite cette scène en revanche.

VarysTyrion: ça ronronne gentiment entre les 2 esthètes.

JorahDaario, l’amoureux malheureux / l’amant comblé, duo classique. A voir.

– C’est l’île de Skye ça non? Première fois en 51 épisodes qu’un décor naturel aussi aisément identifiable est filmé.

– Elle me gonfle Daenerys, en fait.

– Elle est longue cette séquence… Me gonflent les Dothraki, aussi.

– Yeaaaaaaaaaah Lady M.

– J’ai compris : Lady Melisandre va ressusciter Jon Snow par la seule puissance de sa nudité. Habile.

– L’intro de Let’s Go Away For A While / le but d’Iniesta en finale de la coupe du monde / la place du Pantheon à Rome / les seins de Carice Van Houten.

– Mmmmh… c’est quoi ce reflet bizarre dans le miroir?

– Hein????

– Nom de Dieu de bordel de merde.

Shining.

– Et elle se fout sous la couette, tranquilou.

Bon ben c’était super! Un épisode de reprise assez exemplaire, qui expose tous les enjeux, de tous les personnages principaux, de manière extrêmement méthodique, avec une grande logique (Chateaunoir, puis Sansa, puis Ramsay etc etc pour revenir à Chateaunoir en guise de conclusion) et un super sens du rythme. Exemplaire.
Ca m’a fait tout de drôle de ne pas pouvoir enquiller un 2ème épisode en suivant et l’attente qui naît sur le générique de fin rend évident que cette série est une putain de grande réussite sur cet aspect précis, essentiel : une fois achevé, on attend avec énormément d’impatience l’épisode de la semaine suivante. C’est l’essence même d’une série feuilletonnante et c’est ça qui est bon !