Mais enfin… c’est tout nul…
quand c’est aussi bien vu, attachant et drôle, qu’importe le filmage purement fonctionnel : on en redemande (TéléCinéObs)
Voilà un film qui tombe à pic. Sans provocation aucune. Au contraire : son audace est intelligente et cool. (Télérama)
Lynn Shelton en dit ici bien plus sur les relations hommes-femmes que des centaines de comédies romantiques réunies. Et en plus, son film est extrêmement drôle et permet d’admirer la sublime Emily Blunt. (La Croix)
Lapin qu’on prie là… Bon OK, c’est pas les Cahiers, SoFilm, Les Inrocks ou je ne sais quoi, si tant est que leur opinion compte un tant soit peu mais c’est pas Télé 7 Jours non plus quand même.
Dès le début, tout sonne faux pour moi. Dialogues, photo, musique… J’étais surpris de pas entendre Bon Iver (c’est ma nouvelle tête de turc) par exemple mais on nous épargne au moins ça.
Le plus insupportable: les acteurs persuadés de tourner dans un truc hyper audacieux, hyper borderline. Décoiffés savants, absence de maquillage, » Y’ know… I mean… I mean y’know… » tous les 3 mots. Et du « fucking » en veux-tu en voilà bien sûr. Pourtant je les aime bien ces acteurs, surtout Mark Duplass de la grandiose série The League, et Rosemarie Dewitt même si elle s’est fait greffer le nez d’Owen Wilson. Mais là c’est pas possible.
Et puis merde, il faut regarder les choses en face: une maison en bois au bord d’un lac + des confidences nocturnes + un bon mug de café/thé bien chaud dans le petit matin calme + un plaid bien cosy sur les épaules = La parenthèse inattendue de Frédéric Lopez, l’émission la plus horrible/pathétique/ridicule/risible/embarrassante de tout le PAF actuellement. Malgré toute ma bonne volonté, je ne voyais plus que ça au bout d’un moment.

Bien sûr, le propos n’est pas inintéressant, audacieux même, voire subversif. Mais que de chichis et de conformisme indé pour en arriver là!
Grosse déception donc, vu que je le sentais plutôt très bien.