J’aurais également pu mettre The Fantastic Voyage of Dillard & Clark, son disque avec les Gosdin Brothers ou White Light, l’une des plus belles pochettes de tous les temps. Même Roadmaster, je l’adore celui-là.
Gene Clark, grosse affaire bien sûr.
Dans tous les groupes, faut choisir son camp: Lennon ou McCartney (Macca), Mike Love ou Brian Wilson (y en a qui préfèrent Mike Love ? sérieusement?), Morrissey ou Johnny Marr (Morrissey), Jagger ou Richards (Brian Jones. Ou Mick Taylor. M’en fous quoi. Je t’ai déjà dit que j’aimais pas les Stones ?).
Les Byrds c’était plus compliqué puisqu’ils étaient 3. Pour moi ça a été Gene Clark, immédiatement, parce que je trouvais qu’il avait une allure d’enfer et qu’il avait toujours l’air un peu triste et absent. Et puis il écrivait les meilleures chansons et ça faisait chier les 2 autres, j’adorais ça. S’il a évidemment pondu bon nombre de pop-songs canoniques, elles possèdent la plupart du temps une sorte de halo mystérieux, quelque chose de mystique, une grandiloquence un peu fânée aussi qui les rendent évidemment très séduisantes et complètement à part. Et puis lui-même, son personnage et sa figure, son parcours, sont séduisants. C’est sans doute le héros, le mythe pop ultime.
No Other c’est la matérialisation la plus parfaite de ce statut d’icône absolue. C’est un disque lui-même mythique (parce totalement fou, suicidaire commercialement et longtemps disparu) qui arrive à se hisser sans mal au niveau de sa réputation, comme peuvent le faire également Third de Big Star ou à un degré moindre Fed de Plush. C’est un disque qui continue à surprendre et à sidérer même quand on a tout écouté (je parle pas de moi là hein).